Quels sont les impôts locaux ?
Augmentation de la taxe sur le logement pour les résidences secondaires. C’est la mesure choisie par les métropoles de Lyon et de Bordeaux. L’objectif ? Convaincre les résidents temporaires de remettre leur propriété sur le marché, rapporte Les Echos. Les deux villes ont porté l’augmentation de la taxe sur le logement à 60 %, le plafond maximum fixé par la loi pour les municipalités situées dans des zones soumises à des tensions immobilières. Avant 2017, ce supplément s’élevait à un maximum de 20 %.
Lyon et Bordeaux ne sont pas les seuls à avoir franchi cette étape. Vous pouvez rejoindre Nice, Paris ou même certaines communes du Pays Basque comme Anglet ou Ascain. Au total, plus de 1 130 municipalités ont la possibilité d’imposer cette surtaxe, indique le quotidien. 900 municipalités n’ont pas encore abordé ce sujet. Pour les autres, la plupart ont enregistré une augmentation de 20 % ou 30 %.
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Un gain budgétaire pour les autorités locales
Mais certaines communautés décident de continuer en augmentant cette surtaxe pour lutter contre les logements vacants, car cette augmentation n’est pas toujours suffisante pour inciter les résidents intermittents à revendre. En outre, l’augmentation de la subvention fiscale est également un gain des ménages pour les communes, la taxe sur le logement ayant été abolie pour 80% des Français en 2020. Les 20 % restants seront exemptés dans un délai de deux ans. En 2023, seules les résidences secondaires seront donc touchées par la taxe sur le logement, souligne Les Echos.
Bordeaux compte 12 000 résidences secondaires, soit 3 % des appartements de la ville. Deux fois plus en dix ans, affirme le quotidien. En augmentant la surtaxe de 50 à 60 % à la mi-juillet, la municipalité apportera un demi-million d’euros par an dans ses coffres.
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À lire Crise sanitaire : 66 % des Français veulent taxer les gros actifs pour réduire l’endettement Pour éviter cela Lorsque vous ouvrez des résidences secondaires, le Les législateurs formulent ce supplément. En conséquence, le taux d’imposition résidentiel sera gelé jusqu’en 2023. Après 2023, ce taux sera lié au taux d’impôt foncier. Comme le rapporte Les Echos, si les maires veulent augmenter l’imposition des résidents intermittents, ils doivent également augmenter l’impôt foncier qui touche tous les propriétaires.